Le film de
l’appareil photo c’est l’équivalent de la rétine au
fond de l’œil qui capte les images grâce à 140 millions
de photorécepteurs par œil répartis en cônes pour la
perception de la couleur, et bâtonnets pour le noir
et blanc.
Ces
informations sont ensuite transmises au cerveau par
un « câble de télévision », le nerf optique, d’environ
2 mm de diamètre qui contient un million de fibres nerveuses.
Les lentilles de l’objectif de l’appareil photo trouvent
leur équivalent dans l’œil sous forme de deux lentilles
optiques : la cornée à l’avant de l’œil, et le cristallin
à l’intérieur de l’œil.
Leur
puissance dioptrique totalise environ 60 dioptries (dioptrie
: unité de mesure de la puissance de réfraction), dont
40 dioptries environ pour la cornée dont la puissance
est fixe, et 20 dioptries environ pour
le cristallin qui peut varier sa puissance pour focaliser
(mettre l’image au net) selon la distance (vision de
loin en regardant un paysage ou vision de près pour
la lecture par exemple). Grâce à l’action conjointe
de la cornée et du cristallin, l’image arrive au net
sur la rétine.
Le
diaphragme de la camera trouve son équivalent dans la
pupille, qui varie constamment et instantanément son
diamètre en fonction de la luminosité, se dilatant dans
l’obscurité ou au contraire se refermant sous l’effet
du soleil, pour que notre image ne nous apparaisse
ni sur- ni sous-exposée.
L’ACCOMODATION
Pour voir de près avec notre œil, le cristallin varie
sa puissance un peu comme un autofocus dans un appareil
photo : c’est le phénomène de l’accommodation qui est
donc un phénomène dynamique extrêmement rapide. Ainsi
on peut lire un texte en le voyant net une fraction
de seconde après avoir regardé au loin.
L’EMMETROPIE
C’est
le cas idéal où l’œil voit sans correction optique à
distance, c’est-à-dire que les images sont focalisées
(mises au point) précisément sur la rétine sans aide
optique.